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Autridge et La Belle Endormie

Premier week-end en équipe en comité restreint : Antoine, Gabriel, Arnaud et moi. Nous tranchons pour Autridge, la belle falaise perchée au-dessus des gorges de l’Ardèche. Personne ne connaît à part Antoine. Pour lui c’est un peu son jardin. Notre local a quasiment fait toutes les voies et nous transmet son envie…

Il ne lui reste que La Belle Endormie 7b max, Max Havelaar 8a+ max 150m ou d’autres encore un cran au-dessus. L’enthousiasme est débordant mais on se freine un peu pour aller dans des choses abordables. Malgré cela, Arnaud et moi se projetons dans Felicity 7c max sur 150 m tandis qu’Antoine et Gabriel optent pour La Belle Endormie.

La première longueur de Felicity…

Felicity démarre au centre de la baume et remonte le long d’un réseau de colos… On n’en voit plus le bout ! Nous ne ferons pas long feu dans cette voie. Le première longueur en 7a+ donne le ton : c’est ultra physique, encore plus que ce qui était prévisible (!) et c’est plutôt sale après les résurgences de l’hiver et le peu de passage. Bref, je me fait rouster et nous réorientons sagement vers une voie moins déversante pour ce début de saison ! La première longueur nous aura au moins bien échauffée (si ce n’est plus…) !

Nous retrouvons alors Antoine et Gabriel dans la Belle Endormie. La caractéristique de cette voie est de proposer à nos petites mains de remonter une colo perchée et isolée en 7eme longueur : la belle endormie attend son heure.

La voie commence au bord de l’Ardèche avec deux longueurs sous la vire du chemin (L1 : 6b+, L2 : 7a). Avec nos déboires dans Felicity, nous retrouvons nos deux copains à ce niveau là, leur laissons un peu d’avance puis les suivons à la trace.

Gabriel dans L3 de La Belle Endormie

La longueur 3, 6c, demande de l’attention. Le rocher n’est pas toujours très bon et un bon pas de bloc sur le piler demande finesse et concentration. Mais curieusement l’escalade de la première moitié  est vraiment jolie à cet endroit.

La suite, L4 en 7a+, louvoie sur du beau rocher et sculpté. Des petits trous en début de longueur laissent ensuite place à de petites cannelures verticales pas toujours faciles à négocier. Belle longueur.

L5, 7a, est plutôt classique et ne présente pas de grosses difficultés si ce n’est peut-être une fissure un peu physique à remonter.

L6 comme sur des oeufs…

On arrive ensuite à un grosse niche où la sieste est de rigueur ! On en profite quand même pour observer les copains dans L6, 7b et les encourager.

Arnaud dans la fin de L7

C’est clairement la longueur la plus dure, pas pour les qualités grimpesques nécessaires mais pour l’expérience à déployer dans le test des prises et le choix de l’itinéraire. L’escalade en ressort exigeante et quelque peu teigneuse.

L7 et sa belle colo endormie

L7, 7a+, présente la fameuse colonette ! Un petit bijou de la nature ! Mais l’équipement ne me fait pas trop rêver, un relais très à gauche et une chute potentielle bien en traversée. On se dit avec Arnaud que ce serait presque mieux d’enchainer directement sans faire ce crochet à gauche pour le relais. Mais c’est comme ça ! La colo, bien que courte est physique et la suite en dalle plutôt finaude. Une superbe longueur !!

Arnaud se régale dans L8

L8, 7a, nous propose une traversée légèrement descendante sur petites prises et très technique puis la suite est facile.

Fin de L8, avec style ! 😉

La dernière longueur en 6c ne nous attire pas du tout. La sortie du relais semble très bloc sur un bombé et l’itinéraire un peu tiré par les cheveux. Nous optons finalement pour la sortie directe qui doit autour de 5+ ! Très jolie pour finir cette voie bien massée !

Antoine apprécie les cadeaux du plateau karstique ardéchois !

Autridge, c’est vraiment une superbe falaise autant pour les grandes voies soutenues que pour les couennes sur colo que les copains tâteront le lendemain. A découvrir sans se laisser impressionner par certaines voies peu fréquentées !

Caroline Minvielle

MONITRICE D’ESCALADE ET DE CANYONING (DE)


Grimpeuse passionnée, j’ai officiellement commencé l’escalade à l’âge de 6 ans. L’extérieur et le minéral correspondent à mes aspirations ultimes. Le terrain de jeu y est infini et le rocher a toujours de nouvelles subtilités à soumettre et énigmes à décoder. Je pratique l’escalade en extérieur sous toutes ses formes à un niveau soutenu : du bloc à la grande voie en terrain d’aventure.

Côté canyon, mon père, Pierre Minvielle, m’y a initié très jeune autour de Rodellar, lieu de ses plus belles explorations. Il m’a donné le goût de l’aventure et de la découverte et surtout transmis son amour pour la Sierra de Guara.

Ingénieur de formation, j’ai décidé de m’aventurer dans le monde de l’enseignement et de la transmission de connaissances en devenant monitrice d’escalade et canyon afin de pouvoir partager cette passion qui m’anime et aider ceux qui le souhaitent à atteindre leurs rêves.

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Maxime Poirier

MONITEUR D’ESCALADE ET DE CANYONING (DE)


J’ai grandi loin des montagnes, sur une île au milieu du Pacifique et si mes premières ascensions étaient celles de cocotiers, je suis devenu passionné par l’escalade lors de mon retour en métropole. Touche à tout, globe-trotter et passionné par les activités outdoors sur tous les éléments, je suis devenu adepte de sports à sensations comme la highline, le base-jump et le canyoning.

Pour moi la montagne et ces activités nous restituent cette capacité d’admiration et d’émerveillement que peut si facilement évacuer l’existence moderne. Vivre pleinement le bonheur de l’instant, le renoncement à vivre pour demain parce qu’aujourd’hui suffit.

Ma rencontre avec Caro aura finalement scellé mon destin, me voici grimpeur, amoureux du Vercors et de la Sierra de Guara, prêt à partager ma passion avec ceux qui le souhaitent.

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